1. SFC SECOND CALL FOR PAPERS (NEW DEADLINE 31 January 2006)
SFC conference 2006: Transvergence and Francophone cinema
Wednesday 19 April 2006
Petite Salle, Institut Français, London
(We gratefully acknowledge the continuing support of the Institut Français)
In seeking a term that could better embrace the cross-fertilisation practice that is cinema as a far-flung industrial practice and praxis, rather than use transnational or cross-fertilisation, we would like to propose the term coined by Marcos Novak, ‘transvergence’. The aim of the conference is then to open up the concept of Francophone cinema to this term and concept. How we bring this about will be the very nature of our debates at the annual conference.
Why is this term attractive to us? Perhaps because it takes us beyond having to think in term of the binary national/transnational (which of course has its uses) and having to argue for what a cinema is not. We believe that the term transvergence might allow us to discuss cinema in a different way, and perhaps in a way that is more closely attached to what it really does. Novak writes:
‘While convergence and divergence are simple linear extrapolations that proceed by strategies of alignment, transvergence advances translinearly, by tactics of derailment. While convergence and divergence are allied to epistemologies of continuity and consistency (…) transvergence is epistemologically closer to Kurt Gödel's incompleteness theorem (…) and to complexity, chaos and catastrophe theories, dynamical systems, emergence and artificial life. While convergence and divergence contain the hidden assumption that the true, in either a cultural or an objective sense, is a continuous landmass, transvergence recognises true statements to be islands in an alien archipelago, sometimes only accessible by leaps, flights, and voyages on vessels of artifice.’ (Marcos Novak, ‘Speciation, Transvergence, Allogenesis: Notes on the Production of the Alien’, Architectural Design 72/3, 2002; see here: http://www.mat.ucsb.edu/~marcos/transvergence.pdf)
The idea of ‘national’ cinema is clearly too limiting; the idea of ‘transnational’ cinema is arguably too loose or vague (or self-evident). A transvergent cinema suggests that no cinema is a complete a-priori artefact in and of itself. This cinema is one that does what it says it does! It crosses lines, zigzags, derails, rerails, reroutes, jumps from one continent or island to another, relies on artifice to create its imaginary spaces.
We welcome papers that use this concept as part of their exploration: a transvergent cinema as a cinema of transfusion, of infiltration; a cinema of the alien, of fractures; a cinema of hybrid bodies and genres; a cinema of transition and incompleteness; a cinema that disconcerts.
Please send an abstract of 200 words electronically to [log in to unmask] and [log in to unmask] by 31 January 2006. Potential contributors should bear in mind that papers for our conference are pre-circulated to delegates to enable discussion. If accepted, your paper should be 3000-6000 words long, and submitted to the conference organisers by 24 March 2006.
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2. AFFECAV 2006 Université d’Aix en Provence du 14 au 16 septembre 2006
Penser la création audiovisuelle: Cinéma, télévision, multimédia
Traditionnellement, la création suppose à la fois l’autonomie d’un artiste et l’élévation de l’objet créé à la dignité d’ “ œuvre ”. Or, le XXe siècle, et en particulier les années soixante, ont mis à mal ces présupposés en proclamant la mort de l’auteur et en substituant au mythe romantique de la Création l’idéal démocratique d’une production artistique collective. En devenant accessible à chacun, notamment grâce aux développements des dernières technologies de l’image et du son, l’idée même de création a changé, de même que les formes audiovisuelles qu’elle engendre. Parallèlement, depuis l’industrialisation du cinéma, l’économie du secteur audiovisuel délimite et redéfinit peu à peu le cadre d’in(ter)vention des créateurs : sérialisation de la production, poids des diffuseurs sur le financement des films et des programmes, stratégies des producteurs et des entreprises de l’audiovisuel, dispositifs de mesure d’audience, sont autant de contraintes qui interfèrent aujourd’hui avec la production des œuvres. Face à une telle dynamique, quelle place reste-t-il pour le concept de création audiovisuelle ? Est-il périmé ? Faut-il le reformuler ou le réinterpréter ? Comment le penser?
Le prochain congrès de l’Afeccav projette de répondre à cet ensemble de questions, en confrontant les approches esthétiques, historiques, sémiologiques, sociologiques, économiques et politiques, à partir des entrées suivantes.
1. La fabrication de l’objet ou de l’ “ œuvre ”
– L’œuvre comme résultat d’une manière de faire, dans ses rapports à la technique et/ou à l’artisanat (la création comme faire, comme geste, comme technique, comme acte…). Y a-t-il, par exemple, des limites au modèle “ artisanal ” appliqué à l’audiovisuel ?
– Les outils de la fabrication et les lieux de la création (écoles de cinéma et d’écritures audiovisuelles, place du cinéma et de la vidéo dans les musées…).
2. Libertés et contraintes de la création
– Les conditions sociales, politiques, idéologiques de cette fabrication : la création face aux contraintes institutionnelles, variables selon les pays, les continents et les époques. Qu’en est-il, par exemple, des possibilités de création à l’heure de la sérialisation et de la globalisation ? Quelle interaction entre création et “ formatage ” ?
– La résistance face aux pouvoirs et aux formes instituées, et les différentes voies de l’expérimentation (cinéma d’avant-garde, art vidéo, vidéo-danse, cinéma expérimental…)
3. L’ancien et le nouveau : quelle place pour l’invention ?
– Confronter la création aux notions de nouveauté et de modernité, en termes, notamment, de représentation du monde et de rapports historiques aux œuvres antérieures.
– La création face à l’hybridation des formes et des supports technologiques (voir les rapports ténus que cinéma et vidéo entretiennent avec les arts plastiques et contemporains ; ou encore les apports de la vidéo puis de la numérisation de l’image au cinéma et à la télévision ; enfin, les échanges entre cinéma et jeux vidéo.)
– Les rapports ambigus entre innovation technologique et invention formelle : les dernières technologies s’accompagnent-elles nécessairement d’un renouvellement des modes de représentation classiques ; que penser, en revanche, de la persistance des moyens techniques dits “ obsolètes ” (filmage en Super 8 par exemple) ?
– La reconnaissance de la “ nouveauté ” : quel public pour quelle création audiovisuelle ? quel statut (juridique, culturel, politique…) pour reconnaître la “ personnalité ” ou la singularité de l’objet créé, en particulier à l’ère des images et sons en ligne. Quelle archive de la création audiovisuelle ? De quel crédit artistique, social, culturel… disposent les différentes formes de création audiovisuelle ?
4. Méthodes de création, outils d’analyse
Penser, (re)penser la notion de création, c’est, enfin, ouvrir une réflexion transversale sur les manières non seulement de faire, mais aussi d’appréhender aujourd’hui les œuvres, qu’elles soient issues du patrimoine cinématographique et télévisuel classique (cinéma de fiction, documentaire, dramatiques, téléfilms…) ou des plus radicales propositions filmiques et dispositifs télévisuels. Seront donc également prises en compte les propositions méthodologiques qui renouvellent les façons plurielles de voir les objets audiovisuels, puisque la création est aussi une question de regard.
Vous devez envoyer vos propositions d’intervention AVANT LE 1er AVRIL 2006 à: Aurore Renaut <[log in to unmask]>
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